Et pour le lagopède?? Avec ce plumage d'été difficile de dire duquel il s'agit??? des alpes, des saules, ....
Queyras 2022
Re: Queyras 2022
- Leontopodium
- Messages : 1218
- Enregistré le : sam. 23 mai 2015 22:09
- Localisation : Queyras (1 mois par an...)
Re: Queyras 2022
Exact pour les 21 et 22, quant aux deux autres il s'agit d'espèces différentes du même genre.
Parfait

- Leontopodium
- Messages : 1218
- Enregistré le : sam. 23 mai 2015 22:09
- Localisation : Queyras (1 mois par an...)
Re: Queyras 2022
Il s'agit bien d'une niverolle, qui est une cousine du moineau, ce qui en fait pour moi le "moineau local" (dans un de nos livre d'oiseaux, ils sont d'ailleurs présentés sur la même page).
En France, il s'agit évidemment du lagopède des Alpes, celui des saules étant plus nordique.
Re: Queyras 2022
Ben woui, évidemment !
J'aurais quand même dû la reconnaître



- Leontopodium
- Messages : 1218
- Enregistré le : sam. 23 mai 2015 22:09
- Localisation : Queyras (1 mois par an...)
Re: Queyras 2022
Pour commencer ce troisième et dernier épisode de 2022, voici quelques extraits de ce qui aura probablement été le panorama le plus limpide vu cette année, depuis le sommet du Grand Glaiza (la Punta Merciantaira des italiens, 3293 m), un sommet techniquement facile, mais avec une longue ascension.
Tout d'abord le Mont Blanc, entouré à gauche par la Grande Casse et à droite par le Grand Roc Noir:
Puis de gauche à droite, la Roche Méane et la Montagne des Agneaux (pas grand chose à brouter là haut), le Rateau et la Meije:
L'imposant cœur des Écrins, l'Ailefroide, le Pic Sans Nom, le Mont Pelvoux, le pic Coolidge, le Fifre et la Barre des Écrins:
L'austère face est du pic du Grand Rochebrune, nettement striée par la superposition des couches géologiques:
À nouveau le Mont Blanc:
La crête sommitale des Grandes Jorasses:
Le Grand Paradis en Italie:
L'une des rares tâches de neige discernable cette année dans le paysage, le massif du Mont Rose, avec ses trois pointes à droite, et en allant vers la gauche les sommets du Liskamm et de Castor:
De l'autre côté, le caractéristique sommet dentelé de l'Argentera:
Un peu plus bas, au col du Malrif, on retrouve la caractéristique nebbia italienne qui ourle la crête frontalière depuis la MaÎt d'Amunt sur la gauche au Mont Viso au centre, et de façon moins marqué en allant vers le Bric de Rubren à droite:
Toujours le même phénomène, cette fois depuis le pic ouest du Malrif, avec en premier plan le lac du Grand Laus et la vallée du Guil entre Aiguilles et Ristolas:
Depuis le même point de vue, la section entre la Mont Viso et la Font-Sancte, avec en bas à droite le lac Mézan:
Et enfin le troisième des lacs de Malrif, le Petit Laus:
On y trouve une espèce assez rare dans la petite zone humide qui le borde:
29. Eriophorum scheuchzeri
Le lendemain dans les pentes du Bric Froid, un groupe de bouquetins se soucie à peine de ma présence:
Voici une petite plante contrastée des zones humides:
30. Carex bicolor
Une autre espèce, toujours en zone humide:
31. Juncus triglumis
Celle-ci est souvent présenté comme une espèce à protéger, relique de la dernière ère glaciaire:
32. Juncus arcticus
Une vue depuis le col de Mouriare sur un cirque peu fréquenté en raison de son éloignement, avec au fond le lac de l'Ascension, et devant les deux lacs Escur, dont le plus petit a une forme qui rappelle celle d'un cœur:
Cette espèce peu commune n'est pas toujours facile à déterminer:
33. Campanula stenocodon
Cette espèce est absente du Queyras, et je n'ai guère l'occasion de l'observer que dans le val d'Escreins:
34. Digitalis grandiflora
Certains sommets emblématiques attirent le regard comme un aimant, voilà donc une nouvelle vue du massif du Mont Rose depuis le pic Nord de la Font Sancte, s'étendant à l'ouest jusqu'au Breithorn:
Depuis le pied du couloir ouest de la Font Sancte, le regard peut embrasser l'ensemble du Val d'Escreins préservé, avec en toile de fond la partie sud du massif des Écrins:
De retour dans le Queyras, j'aurais le droit à l'aube à un spectacle atypique, avec un nuage orographique persistant sur mon objectif du jour, coiffant le Grand Rochebrune telle une casquette, ce qui n'est pas de bonne augure quand on y va pour admirer le paysage lointain (en oubliant un peu la botanique, le secteur étant à quatre vingt dix pour cent minéral):
Cette espèce esthétique aux couleurs tranchées est très localisée dans le Queyras:
35. Melampyrum catalaunicum
La forte avance de la végétation m'a permis de voir cette espèce plus répandue en fleurs, là où d'ordinaire j'observe surtout ses feuilles:
36. Tolpis staticifolia
Nouvel aperçu sur la nebbia qui domine la crête frontalière est, vue depuis le pic de l'Agrenier, du Grand Queyron à gauche jusqu'au Mont Viso invisible à droite, comme bien souvent engloutie par celle-ci:
Une espèce rare dans le Queyras, que je n'ai jusqu'ici rencontré que dans le haut Guil:
37. Gnaphalium sylvaticum (ou Omalotheca sylvatica)
Un point de vue différent sur la nebbia depuis le passo Giacoletti qui montre bien le contraste marqué entre le versant italien escarpé plongé dans un épais brouillard, et le versant français beaucoup plus dégagé et dont les brises repoussent la nebbia vers l'Italie dès qu'elle dépasse au dessus de la ligne de crête:
Dans le Queyras, cette espèce des suintements et zones humides ne se rencontre que dans le haut Guil:
38. Micranthes stellaris ou Saxifraga stellaris subsp. robusta
Et c'est presque par accident que j'y ai observé cette espèce miniature plaquée sur le sol, avec la couleur duquel elle se confond aisément:
39. Paronychia polygonifolia
Lors d'une petite virée en Italie, j'ai débusqué cette espèce exotique qui semble être en voie de naturalisation en montant le long du torrent de Valante:Et c'est presque par accident que j'y ai observé cette espèce miniature plaquée sur le sol, avec la couleur duquel elle se confond aisément:
40. Eryngium giganteum
Un regard tôt le matin depuis le sommet du Mont Viso permet d'englober l'ensemble du Queyras, qui paraît comme écrasé, avec le massif des Écrins au fond, où le blanc se fait bien discret:
Au cours de la très longue et éprouvante discrète, je croise une mère attentive à sa progéniture:
Une dernière rencontre, elle aussi bien en avance, pour clore ce voyage au paradis:
41. Potentilla caulescens
Il ne vous reste plus qu'à retrouver les noms des espèces disséminées ci-dessus, ainsi que ceux de cinq du second épisode qui sont toujours incognito.
Tout d'abord le Mont Blanc, entouré à gauche par la Grande Casse et à droite par le Grand Roc Noir:
Puis de gauche à droite, la Roche Méane et la Montagne des Agneaux (pas grand chose à brouter là haut), le Rateau et la Meije:
L'imposant cœur des Écrins, l'Ailefroide, le Pic Sans Nom, le Mont Pelvoux, le pic Coolidge, le Fifre et la Barre des Écrins:
L'austère face est du pic du Grand Rochebrune, nettement striée par la superposition des couches géologiques:
À nouveau le Mont Blanc:
La crête sommitale des Grandes Jorasses:
Le Grand Paradis en Italie:
L'une des rares tâches de neige discernable cette année dans le paysage, le massif du Mont Rose, avec ses trois pointes à droite, et en allant vers la gauche les sommets du Liskamm et de Castor:
De l'autre côté, le caractéristique sommet dentelé de l'Argentera:
Un peu plus bas, au col du Malrif, on retrouve la caractéristique nebbia italienne qui ourle la crête frontalière depuis la MaÎt d'Amunt sur la gauche au Mont Viso au centre, et de façon moins marqué en allant vers le Bric de Rubren à droite:
Toujours le même phénomène, cette fois depuis le pic ouest du Malrif, avec en premier plan le lac du Grand Laus et la vallée du Guil entre Aiguilles et Ristolas:
Depuis le même point de vue, la section entre la Mont Viso et la Font-Sancte, avec en bas à droite le lac Mézan:
Et enfin le troisième des lacs de Malrif, le Petit Laus:
On y trouve une espèce assez rare dans la petite zone humide qui le borde:
29. Eriophorum scheuchzeri
Le lendemain dans les pentes du Bric Froid, un groupe de bouquetins se soucie à peine de ma présence:
Voici une petite plante contrastée des zones humides:
30. Carex bicolor
Une autre espèce, toujours en zone humide:
31. Juncus triglumis
Celle-ci est souvent présenté comme une espèce à protéger, relique de la dernière ère glaciaire:
32. Juncus arcticus
Une vue depuis le col de Mouriare sur un cirque peu fréquenté en raison de son éloignement, avec au fond le lac de l'Ascension, et devant les deux lacs Escur, dont le plus petit a une forme qui rappelle celle d'un cœur:
Cette espèce peu commune n'est pas toujours facile à déterminer:
33. Campanula stenocodon
Cette espèce est absente du Queyras, et je n'ai guère l'occasion de l'observer que dans le val d'Escreins:
34. Digitalis grandiflora
Certains sommets emblématiques attirent le regard comme un aimant, voilà donc une nouvelle vue du massif du Mont Rose depuis le pic Nord de la Font Sancte, s'étendant à l'ouest jusqu'au Breithorn:
Depuis le pied du couloir ouest de la Font Sancte, le regard peut embrasser l'ensemble du Val d'Escreins préservé, avec en toile de fond la partie sud du massif des Écrins:
De retour dans le Queyras, j'aurais le droit à l'aube à un spectacle atypique, avec un nuage orographique persistant sur mon objectif du jour, coiffant le Grand Rochebrune telle une casquette, ce qui n'est pas de bonne augure quand on y va pour admirer le paysage lointain (en oubliant un peu la botanique, le secteur étant à quatre vingt dix pour cent minéral):
Cette espèce esthétique aux couleurs tranchées est très localisée dans le Queyras:
35. Melampyrum catalaunicum
La forte avance de la végétation m'a permis de voir cette espèce plus répandue en fleurs, là où d'ordinaire j'observe surtout ses feuilles:
36. Tolpis staticifolia
Nouvel aperçu sur la nebbia qui domine la crête frontalière est, vue depuis le pic de l'Agrenier, du Grand Queyron à gauche jusqu'au Mont Viso invisible à droite, comme bien souvent engloutie par celle-ci:
Une espèce rare dans le Queyras, que je n'ai jusqu'ici rencontré que dans le haut Guil:
37. Gnaphalium sylvaticum (ou Omalotheca sylvatica)
Un point de vue différent sur la nebbia depuis le passo Giacoletti qui montre bien le contraste marqué entre le versant italien escarpé plongé dans un épais brouillard, et le versant français beaucoup plus dégagé et dont les brises repoussent la nebbia vers l'Italie dès qu'elle dépasse au dessus de la ligne de crête:
Dans le Queyras, cette espèce des suintements et zones humides ne se rencontre que dans le haut Guil:
38. Micranthes stellaris ou Saxifraga stellaris subsp. robusta
Et c'est presque par accident que j'y ai observé cette espèce miniature plaquée sur le sol, avec la couleur duquel elle se confond aisément:
39. Paronychia polygonifolia
Lors d'une petite virée en Italie, j'ai débusqué cette espèce exotique qui semble être en voie de naturalisation en montant le long du torrent de Valante:Et c'est presque par accident que j'y ai observé cette espèce miniature plaquée sur le sol, avec la couleur duquel elle se confond aisément:
40. Eryngium giganteum
Un regard tôt le matin depuis le sommet du Mont Viso permet d'englober l'ensemble du Queyras, qui paraît comme écrasé, avec le massif des Écrins au fond, où le blanc se fait bien discret:
Au cours de la très longue et éprouvante discrète, je croise une mère attentive à sa progéniture:
Une dernière rencontre, elle aussi bien en avance, pour clore ce voyage au paradis:
41. Potentilla caulescens
Il ne vous reste plus qu'à retrouver les noms des espèces disséminées ci-dessus, ainsi que ceux de cinq du second épisode qui sont toujours incognito.
Modifié en dernier par Leontopodium le ven. 6 janv. 2023 17:26, modifié 5 fois.
- Olivier G
- Messages : 2357
- Enregistré le : mer. 21 mai 2008 15:09
- Localisation : Guyane et Pays Basque
- Contact :
Re: Queyras 2022
Paronychia polygonifolia pour la 39 ?
Re: Queyras 2022
Pour la 41, au premier coup d'oeil je vois une potentille Potentilla alba , mais vu le commentaire et l'altitude je dis Potentilla alchemilloides.Leontopodium a écrit : ↑mer. 28 déc. 2022 20:34 Une dernière rencontre, elle aussi bien en avance, pour clore ce voyage au paradis:

- Leontopodium
- Messages : 1218
- Enregistré le : sam. 23 mai 2015 22:09
- Localisation : Queyras (1 mois par an...)
- Leontopodium
- Messages : 1218
- Enregistré le : sam. 23 mai 2015 22:09
- Localisation : Queyras (1 mois par an...)
Re: Queyras 2022
Désolé, mais il ne s'agit ni de l'une, ni de l'autre.Turdus a écrit : ↑jeu. 29 déc. 2022 08:11Pour la 41, au premier coup d'oeil je vois une potentille Potentilla alba , mais vu le commentaire et l'altitude je dis Potentilla alchemilloides.Leontopodium a écrit : ↑mer. 28 déc. 2022 20:34 Une dernière rencontre, elle aussi bien en avance, pour clore ce voyage au paradis:![]()
