Golgui a écrit : ↑lun. 21 févr. 2022 15:17
Saut basilic,
Une manière assez simple de distinguer Poa trivialis est déjà par le milieu: c'est une espèce principalement prairiale, donc en ville à Paris elle sera déjà moins commune à moins de tomber dans des espaces verts. Ensuite, elle se distingue des autres Poa par sa ligule: elle est vraiment longue (4-10 mm) et pointue (à vérifier sur plusieurs feuilles, car une déchirure accidentelle est possible).
Poa compressa a tendance à avoir des épillets plus petits et plus foncés, et l'inflorescence est assez "compacte" aussi, même si des variations de tailles peuvent être importantes selon que la plante pousse sur un sol très caillouteux ou avec tout de même un peu de vraie terre.
Mais en effet ce que tu as sur ta photo est très certainement Poa annua, surtout en ville
Ca marche, merci beaucoup pour toutes ces infos ! Ca commence à devenir clair dans ma tête ahah
bleuette a écrit : ↑lun. 21 févr. 2022 21:34
Il y a bien sur ma photo zoomée 5 épillets et donc 5x 2 glumes
Chaque épillet renferme entre ses 2 glumes plusieurs fleurons (=fleur) comme sur ton schéma en couleurs
On parle de glumelles pour les enveloppes externes de chaque fleur de l'épillet. On distingue la glumelle inférieure (et extérieure) nommée lemme de la glumelle supérieure (et intérieure) nommée paléole
Et ces fameux fils à observer se trouvent à la base de la lemme et non sur les glumes donc difficiles à voir
PS : l’ensemble des épillets forme l’inflorescence
Chez les Poa, c’est une panicule
D'accord !! Ca y est je pense que j'ai bien compris cette fois
Merci beaucoup !