C'est comme ça qu'on dit "bonjour" au Ladakh, et aussi "au revoir", et aussi "salut" ...
Bref, au Ladakh, on dit Julley en permanence (comme Namasté au Népal).
En ce qui concerne l'écriture, je suppose qu'il n'y a pas de règle bien définie parce que chacun l'écrit à sa manière.
C'est comme pour les lieux sur la carte (villages, cols, rivières, sommets ...). Jamais la même orthographe !
C'est parfois assez déroutant d'autant plus que nos bonnes cartes au 1/25000e n'existent pas par là-bas.
Le Ladakh est attirant à cause de ses montagnes, ses drapeaux à prières ...
Mais ce qui le rend vraiment attachant, ce sont ses habitants.
Ils sont carrément adorables.
Je ne suis pas restée longtemps là-bas (à mon plus grand regret) et pourtant, j'ai pu me lier d'amitié (de réelle amitié) avec plusieurs personnes.
La population parle et écrit le tibétain et a la culture du Tibet.
Il y a aussi une partie de la population, notamment dans la capitale et le long de la vallée de l'Indus (grand axe routier (attention, pas pour autant une autoroute, loin de là !!!)) qui a émigré depuis le Cachemire et est musulmane.
Et bien sûr, il y a une grosse communauté de réfugiés tibétains qui participent grandement à la vie culturelle et l'économie de la région.
Avant de passer aux fleurs, quelques portraits ...
Ce sont principalement les femmes qui travaillent dans les champs (de l'orge en général), toujours avec leur collier de corail et de turquoise.
Quand je vous disais que les habitants sont adorables ...
Cette mémé ne parlait évidemment pas anglais mais m'a néanmoins tenu de grands discours en me serrant dans ses bras .
Je n'ai rien compris à ce qu'elle disait mais ce qui compte, c'est le langage du coeur et là, nous nous sommes bien comprises.
Et toujours, ils veulent qu'on les prenne en photo et adoptent un air hyper sérieux alors que 2 secondes avant, ils riaient.
Ici, à gauche, vous avez Tsering, toujours le sourire aux lèvres, qui m'a donné le nom local des plantes (celles qu'elle connaissait), avec sa fille Stanzin, et deux autres membres de sa famille, dans sa maison.
Soirée mémorable (grosse coupure d'électricité ...).
Comme on s'y attend, beaucoup de moines ...
Dans la rue, les temples, et de partout, on ne manque pas de contourner les chortens par la gauche (pour ne pas réveiller les démons) et de faire tourner les moulins à prières.
Dans le camp de réfugiés de Choglamsar, un réfugié tibétain avec, c'est indispensable, son moulin à prière et son mala (chapelet tibétain comportant 108 perles)...
Allez, on passe à la flore ...
C'est avec les branchages piquants de cet arbuste que dans les villages, on ré-hausse les murs de pierres, afin d'éviter l'intrusion d'animaux (ou d'hommes ???) indésirables.
A part dans le fond des vallées irriguées, voici les seuls arbres vus durant mon périple : de magnifiques genévriers.
Un deuxième coup de coeur pour cette plante qui pousse près des ruisseaux et dans les endroits humides (il y en a quand même un peu par endroits, notamment là où c'est irrigué).
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
La suite la semaine prochaine parce que là, je pars bivouaquer en montagne alors pas d'ordinateur ...
Julley
