J'arrivais enfin en Cerdagne où je devais retrouver Jean-François, Saxifraga et Franck pour deux journées que je qualifierais d'inoubliables.
Tout d'abord, j'ai eu droit à un accueil en toute simplicité et puis tout a accéléré rapidement quand on s'est retrouvé dans cette pelouse subalpine de la Sierra de Moixero.
L'endroit ne payait pas de mine mais à peine avions-nous traversé la route que le tournis commença. Pas le temps d'éteindre l'appareil que déjà une nouvelle espèce apparaissait, on se serait cru dans un jardin botanique mais sans les noms au pied des plantes...
Je crois bien que j'ai mis plus d'une heure avant d'atteindre un petit promontoire à 400m de la route et je pense que j'ai dû en rater plein par dessus le marché. JF et Franck couraient devant, normal, il avait déjà bien ratissé le secteur auparavant. Je vous laisse seul juge...
Je passe sous silence aussi un Onosma et un fritillaire mais ils avaient déjà été mentionné dans des compte-rendus précédents de Franck ou de JF.
Le timing de la journée ne permettant pas de s'attarder très longtemps sur chaque site, nous voilà déjà repartis, pas très loin, pour voir dans un joli vallon rocailleux le Silene borderei mais il n'était pas encore fleuri. En montant vers le silene, Franck repéra tout de même (c'est peut-être un scoop) un minuscule myosotis qui ne semble pas avoir été répertorié dans ce secteur et je vous laisse découvrir ce qui se cachait à côté.
...sur les falaises, il y avait ce saxifrage original avec ses fleurs ne s'ouvrant qu'à peine laissant entrevoir de minuscules pétales rose fuchsia.
Puis, c'est la pause déjeuner dans un village juste en dessous. Saxifraga nous a rejoint pour la suite du parcours qui commença par la visite d'un canyon.
Le long des parois, bien au frais, je suis resté scotché...
Et à côté, c'était pas mal non plus. Franck faisait de la varappe pour trouver les meilleurs angles de vue.
Là, Franck devait nous quitter pour accueillir son nouveau groupe. Dommage

...ma plante fétiche dans son unique localité pyrénéenne. Ce ne fut pas sans mal pour retrouver la station. Après deux heures de cheminement sur un coteau bien exposé et très pentu, JF retrouve la station, et pour le moins qu'on puisse dire, très localisée au bord de la piste.


Enfin, cette journée se termine par la recherche d'une petite bricole qu'on voulait absolument nous faire voir à presque 10h du soir dans la pénombre. Pas mal non plus celle-là, dommage pas assez de lumière pour les photos. C'est pas grâve, on retournera la voir à la pleine lune

Ainsi se termina cette première journée des rencontres botaniques.