Re: Queyras 2022
Posté : mar. 20 déc. 2022 17:20
Voici le second épisode présentant le séjour estival, toujours placé sous le signe d'une avance phénoménale.
Tout d'abord, une espèce non indigène rencontrée sur plusieurs sites à proximité d'habitations (ici à Névache), qui semble avoir un certain potentiel invasif:
17. Filipendula ulmaria
Vue également au sud de Névache, une espèce très rare (ou absente) du Queyras:
18. Rhinanthus angustifolius
Une rencontre furtive, pas trop rare dans les secteurs d'altitude peu fréquentés:
En revenant sur Névache, un arbre qui fait dans la dentelle:
Une espèce localisée à un unique site dans le Queyras, sur un versant thermophile (où l'on trouve également un isolat de lavande):
19. Thesium bavarum
Cette espèce est également assez rare, située dans l'est du Queyras sur les crêtes de schistes lustrés:
20. Oxytropis fetida
En opposition avec la précédente, celle-ci préfère les éboulis calcaires de l'ouest du massif:
21. Berardia lanuginosa
Cette fabacée forme de petits buissons lumineux dans les prairies et rocailles:
22. Astragalus penduliflorus
Malgré une altitude relativement modeste, le pic peu fréquenté du Béal Traversier offre un beau panorama, avec dans l'ordre la combe du Queyras du pic du Grand Rochebrune au Mont Viso, le sud du massif du Queyras, et la vallée inférieure de la Durance avec le lac de Serre Ponçon.
Par deux fois, j'aurais le droit à une conversation prolongée avec le moineau local et très familier:
Tranchant géologiquement avec l'ouest calcaire dans lequel ils sont inclus, la crête des Chambrettes, tout comme le pic des Ayes, permettent le développement de cette espèce absente ailleurs:
23. Laserpitium halleri
La vallée d'Arvieux vue depuis la crête des Chambrettes, avec au centre l'échancrure du col d'Izoard:
Une autre espèce qui profite de cette particularité géologique (pour faire plaisir à Etincelle):
24. Saxifraga cuneifolia
Plus bas dans les pentes, on peut trouver des marmottes sur les arbres, qui ne sont guère consommables qu'en confiture:
25. Prunus brigantina
Une petite et discrète espèce des bas-marais qui demande une certaine attention pour être repérée:
26. Carex capillaris
Quelques papillons croisés en herborisant, une présumée mélitée de la gentiane et un apollon:
Une autre espèce discrète des sous-bois et pinèdes assez secs:
27. Pyrola chlorantha
Puis maintenant, l'un des cinq goupils vus cette année, ici tôt le matin près de la chapelle de Clausis:
Depuis la crête frontalière, ici la Punta dell'Alp (point côté 3033 au sud du col Agnel et non nommé sur les cartes IGN), le contraste est saisissant entre le versant français constellé de sommets à perte de vue, et l'italien qui tombe pratiquement à pic sur la plaine du Pô, avec en premier plan le val Varaita:
Cela est favorable en période estivale à la formation d'un phénomène de nebbia, par l'ascension rapide de l'air humide italien qui se condense en nuages, le plus souvent cantonnés sur la crête frontalière. Ce jour là, le phénomène est peu marqué, avec un petit nuage qui part à l'assaut de l'élégante et vertigineuse tête des Toillies:
Une rencontre hors sentier, généralement bien plus farouche que les bouquetins:
Une espèce porc-épic sur laquelle il est déconseillé de s'asseoir:
28. Cirsium spinosissimum
Et pour terminer ce second volet, une vue de la vallée de Saint-Véran depuis la pointe des Avers:
À vous de jouer désormais pour retrouver les noms manquants.
Tout d'abord, une espèce non indigène rencontrée sur plusieurs sites à proximité d'habitations (ici à Névache), qui semble avoir un certain potentiel invasif:
17. Filipendula ulmaria
Vue également au sud de Névache, une espèce très rare (ou absente) du Queyras:
18. Rhinanthus angustifolius
Une rencontre furtive, pas trop rare dans les secteurs d'altitude peu fréquentés:
En revenant sur Névache, un arbre qui fait dans la dentelle:
Une espèce localisée à un unique site dans le Queyras, sur un versant thermophile (où l'on trouve également un isolat de lavande):
19. Thesium bavarum
Cette espèce est également assez rare, située dans l'est du Queyras sur les crêtes de schistes lustrés:
20. Oxytropis fetida
En opposition avec la précédente, celle-ci préfère les éboulis calcaires de l'ouest du massif:
21. Berardia lanuginosa
Cette fabacée forme de petits buissons lumineux dans les prairies et rocailles:
22. Astragalus penduliflorus
Malgré une altitude relativement modeste, le pic peu fréquenté du Béal Traversier offre un beau panorama, avec dans l'ordre la combe du Queyras du pic du Grand Rochebrune au Mont Viso, le sud du massif du Queyras, et la vallée inférieure de la Durance avec le lac de Serre Ponçon.
Par deux fois, j'aurais le droit à une conversation prolongée avec le moineau local et très familier:
Tranchant géologiquement avec l'ouest calcaire dans lequel ils sont inclus, la crête des Chambrettes, tout comme le pic des Ayes, permettent le développement de cette espèce absente ailleurs:
23. Laserpitium halleri
La vallée d'Arvieux vue depuis la crête des Chambrettes, avec au centre l'échancrure du col d'Izoard:
Une autre espèce qui profite de cette particularité géologique (pour faire plaisir à Etincelle):
24. Saxifraga cuneifolia
Plus bas dans les pentes, on peut trouver des marmottes sur les arbres, qui ne sont guère consommables qu'en confiture:
25. Prunus brigantina
Une petite et discrète espèce des bas-marais qui demande une certaine attention pour être repérée:
26. Carex capillaris
Quelques papillons croisés en herborisant, une présumée mélitée de la gentiane et un apollon:
Une autre espèce discrète des sous-bois et pinèdes assez secs:
27. Pyrola chlorantha
Puis maintenant, l'un des cinq goupils vus cette année, ici tôt le matin près de la chapelle de Clausis:
Depuis la crête frontalière, ici la Punta dell'Alp (point côté 3033 au sud du col Agnel et non nommé sur les cartes IGN), le contraste est saisissant entre le versant français constellé de sommets à perte de vue, et l'italien qui tombe pratiquement à pic sur la plaine du Pô, avec en premier plan le val Varaita:
Cela est favorable en période estivale à la formation d'un phénomène de nebbia, par l'ascension rapide de l'air humide italien qui se condense en nuages, le plus souvent cantonnés sur la crête frontalière. Ce jour là, le phénomène est peu marqué, avec un petit nuage qui part à l'assaut de l'élégante et vertigineuse tête des Toillies:
Une rencontre hors sentier, généralement bien plus farouche que les bouquetins:
Une espèce porc-épic sur laquelle il est déconseillé de s'asseoir:
28. Cirsium spinosissimum
Et pour terminer ce second volet, une vue de la vallée de Saint-Véran depuis la pointe des Avers:
À vous de jouer désormais pour retrouver les noms manquants.