Forêt de Boscodon et pic de Charance
Posté : lun. 24 août 2020 17:53
Bonjour,
Habitué de très longue date du Queyras, j'ai décidé depuis l'année dernière de m'efforcer de sortir une fois par an de mon enclavement géographique pour aller à la découverte d'autres secteurs des Hautes-Alpes, notamment pour y rencontrer des espèces botaniques différentes.
À titre d'aparté, il est parfois remarquable de constater (dans la BDFlore05) que certaines espèces que j'observe de façon courante dans le Queyras sont pratiquement absentes de tout le reste des Hautes-Alpes, et réciproquement qu'on y voit jamais ou presque des espèces abondantes ailleurs.
Si l'année dernière je m'étais rendu par un temps maussade dans la vallée de la Clarée, mon choix s'est porté cette année sur la forêt de Boscodon, avec une espèce quasi mythique en guise d'objectif principal.
Et comme espéré, dès le départ depuis la Fontaine de l'Ours, où il y a bien longtemps qu'a disparu l'ursidé de la légende, je fais de nouvelles rencontres que je vous laisse le soin de nommer.
Geranium nodosum
Trochiscanthes nodiflora
Astrantia major
Cardamine heptaphylla
Maianthemum biflorum
Neottia nidus-avis
Polygonatum verticillatum
Galium odoratum
À certains endroits, le sentier effleure le précipice creusé par le torrent de Boscodon, ce qui permet de contempler le cirque de Bragousse:
Non seulement les pentes y paraissent difficilement fréquentables, mais en plus l'espoir d'y rencontrer de la végétation est assez mince:
Progressant encore dans une sapinière de Picea abies, qui est une essence pratiquement inconnue dans le Queyras (présente uniquement sur une portion sud de la commune de Ceillac), de nouvelles inconnues m'attendent.
Moehringia muscosa
Dactylorhiza sambucina
Cette dernière espèce n'est pas vraiment une inconnue, mais elle reste peu abondante.
Ayant décidé de quitter le sentier officiel dans le haut de la forêt, je suis une vague trace qui m'amène au pied du pic de Charance:
En dépit des apparences, il est possible de passer par le couloir au centre, qui bien que fort raide ne présente pas de vraies difficultés techniques.
Au sommet du pic de Charance, comme je ne suis pas encore parvenu à observer l'objectif principal de la journée et que j'ai consacré plus de temps que prévu à examiner les fleurs, je renonce à poursuivre sur une crête en principe assez facile jusqu'à la tête de la Vieille:
J'en profite pour me restaurer en regardant le paysage, dont beaucoup de sommets sont masqués par de nombreux nuages, ce qui n'est pas dramatique car il ne s'agissait que d'un intérêt secondaire.
Habitué de très longue date du Queyras, j'ai décidé depuis l'année dernière de m'efforcer de sortir une fois par an de mon enclavement géographique pour aller à la découverte d'autres secteurs des Hautes-Alpes, notamment pour y rencontrer des espèces botaniques différentes.
À titre d'aparté, il est parfois remarquable de constater (dans la BDFlore05) que certaines espèces que j'observe de façon courante dans le Queyras sont pratiquement absentes de tout le reste des Hautes-Alpes, et réciproquement qu'on y voit jamais ou presque des espèces abondantes ailleurs.
Si l'année dernière je m'étais rendu par un temps maussade dans la vallée de la Clarée, mon choix s'est porté cette année sur la forêt de Boscodon, avec une espèce quasi mythique en guise d'objectif principal.
Et comme espéré, dès le départ depuis la Fontaine de l'Ours, où il y a bien longtemps qu'a disparu l'ursidé de la légende, je fais de nouvelles rencontres que je vous laisse le soin de nommer.
Geranium nodosum
Trochiscanthes nodiflora
Astrantia major
Cardamine heptaphylla
Maianthemum biflorum
Neottia nidus-avis
Polygonatum verticillatum
Galium odoratum
À certains endroits, le sentier effleure le précipice creusé par le torrent de Boscodon, ce qui permet de contempler le cirque de Bragousse:
Non seulement les pentes y paraissent difficilement fréquentables, mais en plus l'espoir d'y rencontrer de la végétation est assez mince:
Progressant encore dans une sapinière de Picea abies, qui est une essence pratiquement inconnue dans le Queyras (présente uniquement sur une portion sud de la commune de Ceillac), de nouvelles inconnues m'attendent.
Moehringia muscosa
Dactylorhiza sambucina
Cette dernière espèce n'est pas vraiment une inconnue, mais elle reste peu abondante.
Ayant décidé de quitter le sentier officiel dans le haut de la forêt, je suis une vague trace qui m'amène au pied du pic de Charance:
En dépit des apparences, il est possible de passer par le couloir au centre, qui bien que fort raide ne présente pas de vraies difficultés techniques.
Au sommet du pic de Charance, comme je ne suis pas encore parvenu à observer l'objectif principal de la journée et que j'ai consacré plus de temps que prévu à examiner les fleurs, je renonce à poursuivre sur une crête en principe assez facile jusqu'à la tête de la Vieille:
J'en profite pour me restaurer en regardant le paysage, dont beaucoup de sommets sont masqués par de nombreux nuages, ce qui n'est pas dramatique car il ne s'agissait que d'un intérêt secondaire.