Pyrénées centrales, vallée d'Aure début juillet
Posté : jeu. 30 juil. 2015 11:20
Voici quelques plantes observées dans les Hautes-Pyrénées au dessus de Saint-Lary au début du mois de juillet. La secheresse commençait déjà à sévir dans les pâturages exposés au sud, mais pas encore au pont de compromettre toutes les floraisons.
Commençons par les prairies :
Reseda glauca qui affectionne les rochers :
Vicia pyrenaica ponctue la prairie de sa corolle violette :
Quelques tapis de Paronychia kapela ssp serpyllifolia :
Les fleurs au parfum délicat d'Erysimum duriaei ssp pyrenaicum :
En cherchant bien, quelques pieds fleuris de Sempervirum montanum :
Ensuite, on arrive sur une zone d'éboulis plus ou moins stabilisés, la végétation devient plus disparate.
Alopecurus gerardii qui ressemble aux phleum :
L'immanquable Crepis pygmaea aux racines démesurées par rapport à son appareil végétatif :
Je ne résiste pas à la tentation de photographier l'Aconit napel, dans ce désert de pierres et de neige :
Plus discret, Oxytropis campestris :
Maintenant, finis les éboulis croulants, place à la végétation des hautes altitudes.
Voici en pleine floraison le but de cette randonnée. Je suis la nomenclature de Flora gallica, qui regroupe tous les pavots pyrénéens d'altitude, quelque soit la couleur et l'imbrication de leurs pétales, Papaver alpinum ssp suaveolens :
Une Niverolle alpine me montre le chemin, pas farouche du tout, elle remonte le sentier en conservant quelques mètres d'avance :
Ce qui me conduit à trouver Artemisia eriantha :
Proche du sommet, Saxifraga iratiana forme de magnifiques coussinets ponctués de fleurs blanches :
Saxifraga bryoides rivalise avec la précédente :
Et ces deux saxifrages s'allient pour le plaisir des yeux :
Arrivé au sommet, quelques bouquets d'Armeria alpina :
On reproche aux botanistes de ne regarder que leurs pieds et d'en oublier les montagnes, levons donc les yeux pour admirer le panorama. Vue sur le Mont-Perdu, depuis les Tres Marias jusqu'à la brèche de Roland. Je vous exposerai cette magnifique région dans un prochain compte rendu :
Et à la descente, un petit détour pour admirer le deuxième but de la randonnée. Une traversée pénible d'éboulis qui se dérobent sous les chaussures conduit à un beau peuplement de Vicia argentea :
Jérôme
Commençons par les prairies :
Reseda glauca qui affectionne les rochers :
Vicia pyrenaica ponctue la prairie de sa corolle violette :
Quelques tapis de Paronychia kapela ssp serpyllifolia :
Les fleurs au parfum délicat d'Erysimum duriaei ssp pyrenaicum :
En cherchant bien, quelques pieds fleuris de Sempervirum montanum :
Ensuite, on arrive sur une zone d'éboulis plus ou moins stabilisés, la végétation devient plus disparate.
Alopecurus gerardii qui ressemble aux phleum :
L'immanquable Crepis pygmaea aux racines démesurées par rapport à son appareil végétatif :
Je ne résiste pas à la tentation de photographier l'Aconit napel, dans ce désert de pierres et de neige :
Plus discret, Oxytropis campestris :
Maintenant, finis les éboulis croulants, place à la végétation des hautes altitudes.
Voici en pleine floraison le but de cette randonnée. Je suis la nomenclature de Flora gallica, qui regroupe tous les pavots pyrénéens d'altitude, quelque soit la couleur et l'imbrication de leurs pétales, Papaver alpinum ssp suaveolens :
Une Niverolle alpine me montre le chemin, pas farouche du tout, elle remonte le sentier en conservant quelques mètres d'avance :
Ce qui me conduit à trouver Artemisia eriantha :
Proche du sommet, Saxifraga iratiana forme de magnifiques coussinets ponctués de fleurs blanches :
Saxifraga bryoides rivalise avec la précédente :
Et ces deux saxifrages s'allient pour le plaisir des yeux :
Arrivé au sommet, quelques bouquets d'Armeria alpina :
On reproche aux botanistes de ne regarder que leurs pieds et d'en oublier les montagnes, levons donc les yeux pour admirer le panorama. Vue sur le Mont-Perdu, depuis les Tres Marias jusqu'à la brèche de Roland. Je vous exposerai cette magnifique région dans un prochain compte rendu :
Et à la descente, un petit détour pour admirer le deuxième but de la randonnée. Une traversée pénible d'éboulis qui se dérobent sous les chaussures conduit à un beau peuplement de Vicia argentea :
Jérôme