FORUM DE BOTANIQUE

c'est démesurément magnifique

Ben152 a écrit :Ptisana attenuata, marattiaceae.
Des sacrés monstres je n'apprécie généralement pas particulièrement les visiteurs sur mes photos, mais là ça valait coup pour l'échelle

A peu près aussi énorme que l'Angiopteris evecta de l'autre jour non ?
C'est le gigantisme total chez les Ptéridos de Nouvelle-Calédonie

Olivier G a écrit :A peu près aussi énorme que l'Angiopteris evecta de l'autre jour non ?

Oui, elles sont tout à fait similaires en forme et en taille, et appartiennent toutes deux aux Marattiaceae. Angiopteris evecta est communément appelée fougère royale verte, et Ptisana attenuata fougère royale noire. Cette dernière est endémique, ce qui n'est pas le cas de la verte que l'on retrouve dans pas mal de contrées tropicales

Pour continuer, une cunoniacée, Codia spatulata, dont le revers du feuillage a un beau coloris







Le palmier Cyphophoenix fulcita, et ses étonnantes racines échasses, avec un bambin pour l'échelle









L'araliacée Meryta coriacea





La goodeniacée Scaevola beckii à la jolie floraison asymétrique







Pandanus balansae



Et le célèbre cagou des forêts humides, Rhynochetos jubatus, plus d'infos ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kagou_hupp%C3%A9

Dimanche dernier il y avait une émission "Passion outremer" avec des séquence sur la Nouvelle-Calédonie et justement des images de cagou. On voyait qu'il ne craint pas du tout l'homme ! Par contre les individus dans le film étaient plus bleutés que sur tes photos.

J'ai aussi vu le reportage c'est vrai que cet oiseau a l'avantage d'être facile à photographier J'ai repensé à ma petite randonnée en voyant l'émission, le responsable ornithologique du parc était parmi nous ce jour là Concernant la couleur, c'est disons... gris-bleu le rendu doit dépendre du matos et des conditions de prise de photo ou de tournage

La suite...

avec ce joli jeune Saribus jeanneneyi. Considéré comme disparu depuis la fin du 19 ème siècle, il a été de nouveau retrouvé en 1980. La population naturelle ne comprend aujourd'hui qu’un seul individu adulte et une dizaine de juvéniles. Cela fait de ce palmier le plus original de Nouvelle-Calédonie (le seul à feuilles palmées), l'un des plus rares au monde, et l’une des espèces végétales néo-calédoniennes les plus menacées.
Le sujet présenté ici est un juvénile planté dans le Parc de la Rivière Bleue.







Plus commun, un Basselinia eriostachys







Pycnandra acuminata, une autre espèce emblématique de la flore calédonienne. Sa particularité tient au taux exceptionnellement élevé (plus de 20%) de citrate de nickel que contient sa sève (un latex de couleur vert-bleuté).









L'orchidée Calanthe hololeuca





Un majestueux Planchonella wakere, de la famille des sapotacées







Et enfin, un Cunonia deplanchei en fleurs (cunoniacée)

Une vue des berges du Lac de Yaté



Une podocarpacée, Dacrycarpus vieillardii





Côté palmiers, Actinokentia divaricata, en compagnie de Pandanus balansae sur le premier cliché



Les nouvelles palmes sont rouge-brun



Les petites floraisons





Toujours côté palmiers, Cyphokentia macrostachya





La base de son stipe bien renflée, caractéristique de cette espèce



Des petits juvéniles pour assurer la relève



Et dans un tout autre genre une jolie floraison de la liane vigoureuse Oxera palmatinervia, pas très discrète dans la forêt avec ce coloris !
Un bel exemple de cauliflorie !

Encore une petite série, d'endémiques exclusivement

Les pistes de terre rouge du fameux sud calédonien



Des bambous endémiques, en l’occurrence il s'agit de Greslania rivularis





Une myrtacée à la belle écorce, Tristaniopsis lucida







Une winteracée dont le revers du feuillage argenté est plutôt original, Zygogynum pancheri ; sa floraison n'est pas mal non plus









Un gardenia monocaule : Gardenia conferta





Sphaeropteris albifrons, une cyatheacée aux superbes crosses terriblement esthétiques, Dame Nature fait des merveilles...









Et enfin, de jeunes Chambeyronia macrocarpa

Promenade en bord de mer sur la cote ouest, et présentation de quelques espèces communes s'y trouvant

Cordia dichotoma, une boraginacée.
Ses fruits contenant une pulpe gluante lui valent son nom commun de "gommier".
Mais pour l'instant ce sont les fleurs que je vous présente.







Fructification de la sapotacée endémique Planchonella cinerea



Cet acacia américain invasif, Acacia farnesiana





ses semis spontanés...



L'amaranthacée endémique Atriplex jubata, au joli feuillage argenté.
Le genre est proche des épinards et le feuillage est comestible.









Une autre amaranthacée, Salsola kali, une herbe piquante présente en arrière-plage.







Ensuite, chez les aizoacées, on a Tetragonia tetragonioides. Ses feuilles sont également comestibles comme les épinards.





Et aussi Sesuvium portulacastrum, aux jolies fleurs, mais cependant assez discrètes car solitaires.





Cette petite euphorbe, Euphorbia tannensis





Le palétuvier gris Avicennia marina ssp. australasica, et sa jolie petite floraison orangée, bien qu'elle ne soit pas très voyante.





Et enfin la fabacée Canavalia rosea