FORUM DE BOTANIQUE

C'est bien écailleux quand même..
C'est quoi comme maladie??

@Clément
Si tu retrouves le nom de ce type de représentation, je suis preneuse !

Bonsoir,
A ma connaissance, il n’y a pas de nom particulier. C’est l’évêché qui a demandé une sculpture et je ne peux pas raconter ce qu’il y avait dans la tête de l’ouvrier ou de son maître !
J’ai un autre exemple qui me vient à l’esprit, c’est le Boléro de Maurice Ravel. Entre les diverses histoires racontées sur Internet et la même histoire racontée par Frédéric Lodéon, il y a un monde !

Pardon ? je n'ai pas la moindre idée de ce qu'illustre le Boléro de Ravel. Si tu pouvais m'expliquer en quelques mots la différence entre les diverses histoires et celle de Lodéon ce serait gentil (même si cela nous éloigne de la botanique).

Bonne idée!!

Bonjour,
Si vous n’êtes pas musique classique, cela va être dur, dur. Je vais essayer de faire bref. Frédéric Lodéon est un violoncelliste, chef d’orchestre et musicologue. Ce que je vais dire et d’après F. Lodéon. Maurice Ravel est un compositeur, décédé. Ida Rubinstein, amie et mécène de M. Ravel, ancienne égérie des Ballets russes de Diaghilev, lui passa commande d’un « ballet de caractère espagnol » qu’elle comptait représenter avec sa troupe de ballets. M. Ravel ne lui a jamais dit non, mais il n’avait pas envie d’honorer la commande. Un jour, alors qu’il se restaurait en compagnie d’un musicien (le nom m’échappe) I. Rubinstein est venue le relancer. Une fois partie, M. Ravel dit : je vais lui composer sa musique à la mère Rubinstein ! Il déchira un morceau de la nappe en papier et composa. Je ne vais vous raconter les colères M. Ravel avant et après la première.
Depuis, ce Boléro est devenu très célèbre, il est joué dans le monde entier et les éloges pleuvent toujours.
Maurice Ravel disait avec autodérision à Arthur Honegger : "Je n´ai fait qu´un seul chef-d´œuvre, le Boléro ; malheureusement, il est vide de musique."
Cette histoire pour vous faire comprendre qu’entre le mécène et l’artiste, il y a souvent un monde.
Perso, à la seconde mesure de ce morceau, je m’éloigne !