un dimanche en Ardèche

[florealpes]

Salut Fred.

Autant pour moi pour l'Asplenium. C'est ta première photo qui m'a fait douter, mais ç'est bien lui.
En fait, il me déçoit un peu, c'est tellement rare que je m'attendais à un truc plus marqué...
A part le Substrat, je n'y aurais pas fais gaffe si je l'avais croisé par hasard.

Par contre, pour la Vicia pannonica subsp. striata, je suis sur de mon coup, il y en a plein mon jardin en ce moment et Vicia villosa est abondante dans le 05.

Pour comparaison :

Vicia villosa Roth subsp. varia (Host) Corb. (FloreAlpes.Com)

A+

Franck

[Clément]

Florealpes nous écrit : Et pour finir de tout gâcher, je crois que ton Asplenium est
plutôt Anogramma leptophylla...
Anogramma leptophylla est une petite fougère, en touffes peu fournies. Cette fougères apparaît au début du printemps et disparaît après la fructification. Sur les photos de Hysope nous voyons des frondes flétries. Conclusion : ce n’est pas Anogramma leptophylla.
Je ne peux pas affirmer, si Hysope a photographié Asplenium cuneifolium ou la forme serpentinicole d’Asplenium adiantum-nigrum ? Je présume qu’il a raison, mais je n’affirme pas.
Clément.

[guipil]

Pour Asplenium cuneifolium, j'ai eu les mêmes échos que Clément, à savoir qu'il est quasi impossible à distinguer sans analyse génétique... mais c'est peut-être un message qui permet de dissuader les gens d'y aller ? Car ce qui est sûr c'est que sur les quelques pieds existants, il y en a qui disparaissent chaque année. Sommes-nous encore au temps où les botanistes sont eux-mêmes les responsables de la disparition de stations floristiques ? Sans doute cela existera-t-il toujours...

[Ghislain]

J'y suis allé aussi et c'est vrai que c'est assez décevant...

Y a un peu de tout entre les formes serpentinicoles d'A. adiantum-nigrum, les pinules + en éventail (à priori) d'A. cuneifolioum et ... les hybrides... mais le milieu est surprenant et il y a d'autres trucs sympa...
a++

[Clément]

Bonjour,
Guipil nous écrit : Sommes-nous encore au temps où les botanistes sont eux-mêmes les responsables de la disparition de stations floristiques ?
Par expériences perso, je peux dire OUI ! Les amendes n’empêchent pas ces personnes de continuer. Ils prélèvent, font crever la plante et retournent en prélever une autre qui passera à trépas de la même façon. Il y a aussi des destructions volontaires. Qu’est-ce qu’il faut faire ? merci pour la réponse.
Clément.

[Robert-Jackie]

Bonjour,
Un message qui vient s'ajouter à ceux de Guipil et Clément qui s'insurgent de voir certaines personnes (botanistes et autres) s'approprier des plantes souvent rares et protégées au risque de les faire disparaître.
Pour leur redonner un peu d'espoir nous leur disons que tout le monde n'agit pas ainsi, pour preuve : Nous avons retrouvé dans le Bulletin de la Société Botanique de France - 38ème tome, année 1891, un article de A. Lombard-Dumas et B. Martin qui énumèrent toutes les espèces découvertes sur un secteur qui couvre une partie du Causse de Blandas et les contreforts jusqu'aux vallées de l'Arre, de la Vis et de l'Hérault et Robert et un ami ont décidé de prospecter la partie "Bois de Tessonne" qui se trouve chez nous pour essayer de retrouver tout ou partie des plantes recensées (96).
Or, au cours de leur deux premières sorties ils ont retrouvé, entre autres, le Lis martagon (11 pieds en bouton et beaucoup d'autres naissants).
Ce qui les inquiète c'est que les boutons sont très "laineux" et ils ont peur qu'ils soient victimes d'une attaque du "Criocère du lis", aussi vont-ils se relayer tous les 4 à 5 jours pour surveiller et éventuellement intervenir en détruisant les larves et en mettant, au pied, du marc de café soi-diant répulsif ?(deux remèdes préconisés par des internautes).
Est-ce que vous connaissez d'autres solutions ? Lesquelles ? et ont-ils raison d'agir ainsi s'agissant de plantes sauvages ?
Merci de vos conseils et observations.
Jackie

[Clément]

Bonjour,
Il y a qq. jours j’étais dans le département du Rhône. Nous herborisions ! Nous rencontrons un groupe d’ado, qui avait tué une couleur à collier, qui avalait un crapaud. Une fille tenait tendrement contre elle, le crapaud, qu’elle croyait être une grenouille et à qui il manquait une patte arrière. C’est ma femme qui leur a expliqué les lois de la nature. Pour en revenir au Lis martagon, fichez-lui la paix. La plante trouvera d’elle-même la façon de survivre.
Clément.