michel a écrit :Ce qui me gène surtout ce sont les nouveaux coloris fluos que l'on voient de plus en plus souvent sur géranium pensée et les surfinias jaunes pisseux berk .Alors que j'ai vu de trés belles fleurs de géranium zonale dans mon enfance et les pensées (suisses) comme du velours ... un régal pour les mirettes .
Je suis d'accord avec toi. et pire encore: la nouvelle mode qui consiste à peindre en rouge, bleu et autres absurdités, certaines plantes succulentes comme les echeverria.
hysope a écrit :Je ne sais pas comment celle-ci à été créée
Peut-être que ce ne serait pas une fantaisie de fleuriste mais de généticien... Aujourd'hui j'avais une journée d'étude de la Linnéenne à l'ENS sur le thème "Des espèces botaniques aux plantes cultivées", et il y avait précisément un sujet sur la domestication des roses .
Je n'avais pas la photo mais j'ai posé ma question. La réponse a été immédiate : un gène sauteur ! Les transposons se déplacent sur un même chromosome ou d'un chromosome à l'autre.
L'intervenant suivant évoquait les mutations chez le Maïs et a aussi parlé de transposons et de rétrotransposons en précisant qu'il s'agissait bien de ceux qui étaient utilisés pour ornements en jardinerie.
Je pense que l'on ne doit pas mélanger les genres, je veux dire : la botanique, recensement et étude des plantes dans leur milieu naturel avec l'horticulture, création de variétés "améliorées pour la culture et l'esthétique. Je crois malgré tout à ce qui les relie. Pour ma part c'est en essayant de créer un beau jardin que je me suis intéressé à la flore naturelle. Je comprend bien sûr la réaction des puristes professionnels. Je ne suis pas botaniste, seulement curieux et amateur de la nature, de photographie, de formes et de couleurs et évidemment émerveillé par la diversité et la beauté des plantes. Pour revenir à l'horticulture je ne prendrais que l'exemple des roses : le nombre incalculable de variétés aux formes, aux couleurs et aux senteurs différentes et de penser au travail de recherche pour créer de nouvelles formes. C'est bien sûr différent du travail du botaniste (bien qu'il faille en avoir des connaissances) mais il y a quand même de quoi s'émerveiller. JC